Monsters of Verity, Tome 1: This Savage Song de V.E. Schwab

▬ Synopsis

Lecture VO

Elle est humaine et se rêve en monstre, lui est un monstre qui se rêve humain

La capitale de Verity étouffe, saturée de crimes toujours plus violents. Pire encore, ce mal terrible a commencé à s’incarner dans le monde réel : à chaque nouvelle horreur naît un monstre qui, à son tour, terrorise la population. D’un côté, les Corsai, qui grouillent dans le noir pour dévorer leur proie, de l’autre, les Malchai qui boivent le sang de leur victime au grand jour. Peu à peu, la résistance s’est organisée… Au nord, le cruel Callum Harker règne en maître, ne protégeant les habitants que contre rémunération. Au sud, Henry Flynn a choisi une tactique bien différente. Avec sa femme Emily, il a adopté comme ses propres enfants trois des abominations, trois Sunai – des créatures d’apparence humaine qui utilisent la musique pour dévorer l’âme de leurs adversaires.

À la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu’il a l’occasion de surveiller d’un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d’intégrer l’établissement huppé où elle a été envoyée, l’académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s’il a tout d’un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines…

Elle est humaine et se rêve en monstre, lui est un monstre qui se rêve humain. Mensonges et dissimulation, dilemmes moraux d’une grande cruauté, système magique fascinant fondé sur la musique… Ce roman sombre et vénéneux porte la patte unique de V. E. Schwab, l’autrice prodige de Shades of Magic et La Vie invisible d’Addie Larue.


▬ Mon avis

“Monsters, monsters, big and small,
They’re gonna come and eat you all.
Corsai, Corsai, tooth and claw,
Shadow and bone will eat you raw.
Malchai, Malchai, sharp and sly,
Smile and bite and drink you dry.
Sunai, Sunai, eyes like coal,
Sing you a song and steal your soul.
Monsters, monsters, big and small,
They’re gonna come and eat you all!”

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Par où commencer ?

J’ai découvert les livres de Victoria l’année dernière, et je suis immédiatement tombée amoureuse de sa plume. J’ai eu l’occasion de lire sa trilogie Shades of Magic, ainsi que Vicious, et depuis je n’ai qu’une envie : découvrir sa duologie Monsters of Verity, dont je n’ai entendu que du bien. Mais en même temps j’avais un peu peur : avec tous ces supers avis que j’ai pu lire dessus, et sans compter le fait que mes amies sont complètement amoureuses de ces livres, forcément j’appréhendais de me lancer pour être déçue au final.

Mais bien sûr, comme à chaque fois lorsqu’il s’agit des livres de Victoria, ça n’a pas été le cas.
Certes, au début le rythme est assez lent, mais les personnages sont tellement bien développés et les plot-twists tellement surprenants, qu’assez rapidement je me suis retrouvée accro à ma lecture (et quand je ne lisais pas, je passais mon temps à imaginer ce qu’il se passerait ensuite).

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J’ai adoré les personnages de Kate et August (surtout ce dernier, on va pas se mentir haha) : comme je l’ai dit un peu plus haut, ils sont extrêmement bien développés, et ils ont une super alchimie ensemble. Il ne faut pas beaucoup de temps pour voir à quel points ces personnages sont profonds et travaillés, et surtout il ne faut pas beaucoup de temps pour les aimer.

“It hurts,” he whispered.
“What does?” asked Kate.
“Being. Not being. Giving in. Holding out. No matter what I do, it hurts.” Kate tipped her head back against the tub. “That’s life, August,” she said. “You wanted to feel alive, right? It doesn’t matter if you’re monster or human. Living hurts.”

Bien qu’ils paraissent aux antipodes l’un de l’autre, ils se ressemblent bien plus qu’ils ne veulent l’admettre.
Kate est une humaine, mais fait tout pour paraître odieuse et monstrueuse dans le seul but de rendre son père fier. Ce dernier contrôle les monstres de la partie Nord de la ville de Verity, leur donnant l’autorisation de ne s’attaquer qu’aux personnes qui ne portent pas de médaillon, et ne paye donc pas pour sa protection. Mais bien sûr sous cette carapace froide, Kate est une jeune fille encore profondément affectée par la mort de sa mère plusieurs années plus tôt, et surtout en quête de la reconnaissance de son père.
August quant à lui est un Sunai: un monstre à l’apparence humaine, capable de ‘voler’ l’âme d’une personne ayant commis un pêché lorsqu’il joue de la musique. Malgré le fait qu’il soit bel et bien un monstre, tout ce qu’il souhaite est de se sentir humain et d’avoir une vie ‘normal’. Mais ce n’est pas simple, d’autant plus qu’il est le fils adoptif du principal adversaire du père de Kate. Son personnage m’a énormément touché, on voit très bien qu’il est déchiré entre son envie d’être humain et sa condition de Sunai, qui l’oblige à se nourrir de l’âme de pêcheurs alors que ça le révulse.

“It was a cruel trick of the universe, thought August, that he only felt human after doing something monstrous.”

Un concours de circonstances les réunit, et bien qu’au début ils soient suspicieux l’un de l’autre, ils vont apprendre à se connaître mais surtout à se faire confiance.
Il faut savoir qu’il n’y a absolument pas de romance dans ce livre, et franchement ça fait du bien ! Certes, on voit bien l’alchimie entre Kate et August, et je ne peux m’empêcher de les shipper ensemble, mais il ne se passe rien entre eux (en tout cas pas dans ce tome).

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Comme toujours quand il s’agit des livres de Victoria, même les personnages secondaires ont leur importance et ne servent pas juste de décor. Qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils ne nous laissent pas indifférent et ont un rôle important pour l’histoire.

Je l’avoue, il m’a fallu un certain temps pour comprendre entièrement l’univers imaginé par Victoria, mais une fois que c’était le cas, j’étais en complète admiration. L’origine de ces monstres est tellement bien pensée, et une partie de moi espère voir un peu plus de ça en dehors de Verity (après tout, je ne pense pas que ce phénomène se passe uniquement dans cette ville).
Tout dans ce livre était tellement bien pensé, original et complexe. Avant de me lancer dans ma lecture j’avais peur d’avoir une impression de déjà vu, puisqu’il s’agit d’une dystopie, et pour moi tout avait déjà été fait dans ce genre. Mais j’étais contente de voir que j’avais tord.

This Savage Song a frôlé le coup de cœur. De très près. J’ai a-do-ré ma lecture (comme toujours quand il s’agit des livres de Victoria), et je pleurs intérieurement en me disant qu’il n’y a que deux tomes, donc ça va se finir très vite. Et je ne suis pas prête pour ça ! J’aime beaucoup trop ces personnages pour les laisser. En tout cas je vous recommande vraiment ce livre !

Note : 4.5 sur 5.

▬ Infos sur le livre

  • Nombre de tomes: 2 tomes
  • Livre disponible en VF: Oui (chez Lumen)
  • Nombre de pages: 411 pages
  • Niveau d’anglais: Normal
  • Éditeur: Titan Books

8 réponses sur « Monsters of Verity, Tome 1: This Savage Song de V.E. Schwab »

  1. BooksandTea

    Et ben… j’ai pas accroché autant que toi 🙈 je l’ai trouvé confus et prévisible. Heureusement les personnages de Kate et August rattrapent le tout !

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