The Gilded Wolves, tome 1 de Roshani Chokshi

Infos sur le livre

Livre disponible en français : Oui (Les loups dorés chez De Saxus)
Nombre de tomes : 3 tomes
Nombre de pages : 
396 pages
Niveau d’anglais : Avancé
Éditeur : 
Wednesday Books

Résumé

Paris 1889. Tous les regards sont tournés vers la Ville lumière où va se tenir l’Exposition Universelle. Caché parmi les merveilles technologiques et les créations artistiques exposées se trouve un objet d’une puissance inimaginable qui pourrait changer le cours de l’Histoire.
Contraint de récupérer l’artefact par le mystérieux Ordre de Babel, le chasseur de trésor Séverin Montagnet-Alarie se voit promettre une récompense qu’il n’aurait jamais imaginée : récupérer son héritage. Pour réussir son coup, il va s’entourer d’un groupe atypique : un historien, une brillante ingénieure, un rival aristocrate, un faussaire de génie et une danseuse-espionne.
Ensemble, ils vont explorer le cœur sombre et scintillant de Paris où le danger les attend. Séverin va se retrouver tiraillé entre son désir de vengeance contre ceux qui lui ont fait du tort et la peur de perdre ses proches – dont la femme qu’il aime – alors qu’il les entraîne dans une quête extrêmement périlleuse.

Mon avis

“History is a myth shaped by the tongues of conquerors.”

J’ai lu et adoré The Gilded Wolves il y a maintenant trois ans. J’avais même eu la chance de lire l’eARC à l’époque. Sauf que, pour je ne sais quelle raison, je n’ai jamais continué cette saga. D’ailleurs, je n’ai jamais fait de chronique dessus sur le blog (oops). Mais cette année, j’ai décidé de la terminer, et ça commençait donc par une relecture du premier tome. Aujourd’hui, je vous retrouve donc pour vous partager mon avis sur le livre, qui n’a pas beaucoup changé en trois ans.

Paris, fin du 19e siècle. La capitale s’apprête à accueillir l’Exposition Universelle. Cet événement hors norme monopolise l’attention de la société, permettant à certains d’agir dans l’ombre. C’est notamment le cas de Séverin Montagnet-Alarie, grand hôtelier et chasseur de trésor. Il est accompagné d’un groupe d’experts dans des domaines variés, et ensembles, ils ont déjà mené à bien plusieurs chasses.
Mais lorsqu’on lui propose de retrouver un objet en échange de son héritage, lui et ses amis vont se lancer dans une quête bien différente de celles qu’ils ont pu mener jusqu’à présent. Entre énigmes, mystères, secrets de l’Ordre de Babel et Maisons déchues, leurs découvertes pourraient bien changer le cours de l’Histoire.

“Make yourself a myth and live within it, so that you belong to no one but yourself.”

Quel plaisir de retrouver ses personnages ! 3 ans après ma première lecture, il est vrai que je ne me souvenais plus de grand-chose, hormis leurs noms et très vaguement leurs rôles. Laila, L’Enigme. Zofia, le Phoenix. Enrique, l’historien. Tristan, le naturaliste. Et Séverin, qui donne un sens à tout ce groupe. Sans oublier Helios, Patriarche de la Maison Nyx. Ils sont tous uniques et très différents les uns des autres, pourtant ils se complètent tous à merveille. Ils sont un peu comme une famille. Très dysfonctionnelle, certes, mais une famille néanmoins.

J’ai aimé les redécouvrir et réapprendre à les connaître. Comme je l’ai dit juste au-dessus, ils sont tous très différents, ce qui ne les empêche pas de se compléter parfaitement. Et surtout, de se faire une place dans mon cœur. Je suis faible pour les livres avec la trope de la found family, et c’est exactement le cas de The Gilded Wolves.
Au moment de ma première lecture, je me souviens que beaucoup comparaient cette saga à Six of Crows, notamment parce qu’on retrouve un groupe dysfonctionnel qui forme une famille parfois bien bancale, et que le gros de l’intrigue repose sur un casse. Personnellement, je trouve que les similarités s’arrêtent là (même si le personnage de Séverin partage quelques points communs avec celui de Kaz).
Dans tous les cas, ces quelque petites ressemblances ne m’ont pas spécialement dérangé·e.

L’histoire se passe à la fin du 19e siècle, et Roshani Chockshi nous emmène dans l’atmosphère de la capitale française de l’époque. À travers sa plume, on ressent l’effervescence de la population à l’approche de l’Exposition universelle, ainsi que la magie qui habite les rues de la ville. On retrouve cette même magie quand l’autrice nous fait découvrir la société qu’est l’Ordre de Babel. C’est un peu comme un monde dans le nôtre, un monde dont beaucoup ignorent l’existence et qui, pourtant, a toute son important dans l’univers imaginé par Roshani.

“Wolves were everywhere. In politics, on thrones, in beds. They cut their teeth on history and grew fat on war.”

J’avais quelques souvenirs de ma première lecture, et donc je n’ai pas eu autant de mal à comprendre l’univers imaginé par l’autrice que la première fois. En effet, The Gilded Wolves est le genre de livre qui n’offre pas d’entrée en la matière : on ne nous balance pas une tonne d’information d’un coup, on ne nous donne pas énormément de temps à comprendre l’univers avant de plonger dans l’intrigue. Tout se fait très rapidement, et il faut s’accrocher pour tout comprendre. Pour autant, ça vaut le coup. Le worldbuilding de ce livre est à un autre niveau. Simplement incroyable, bien qu’un peu complexe. J’ai une fois encore été époustouflé·e par ce que j’ai lu, et je sais que ce n’est que le début.

En termes d’intrigue, je dois dire que j’ai été une fois encore très surpris·e par ce que j’ai lu. J’avais quelques vagues souvenirs de ce qu’il se passait, mais ça s’arrêtait là. Je me suis donc laissé·e entraîner dans les péripéties de ces personnages, et j’ai aimé redécouvrir leur (més)aventures. Ils traversent énormément d’épreuves, l’autrice ne les ménage absolument pas.
Aussi, si le début est un peu long, on sent la tension monter au fil des chapitres ainsi que le rythme de l’histoire s’accélérer. Les enjeux sont de plus en plus importants, et j’avais l’impression de ressentir la même chose que les personnages à mesure qu’ils s’approchaient de leur but.

J’ai adoré cette lecture autant que la première. C’était une très bonne piqûre de rappel (dont j’avais bien besoin), ainsi que l’occasion de retrouver ces personnages que j’aime tant. Roshani Chokshi a de la magie dans les doigts, et si je n’ai pas encore donné une chance à ses autres livres, vous pouvez être sûrs que je m’en intéresserai lorsque j’aurai fini cette saga.

Note : 4.5 sur 5.

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