The Atlas, tome 1 : The Atlas Six de Olivie Blake

Résumé

Six des meilleurs magiciens vont saisir la chance de leur vie.
Et risquer la leur.

Une fois par décennie, les six magiciens les plus talentueux de leur génération sont appelés à concourir pour gagner leur place au sein de la Société des Alexandriens, l’organisation la plus secrète et la plus élitiste au monde.
Les élus se verront accorder une vie de savoir infini, de pouvoir et de prestige qui dépassera même leurs rêves les plus insensés. Chacune des six nouvelles recrues a des motivations qui lui sont propres pour accepter l’invitation ambiguë de la Société – même si cela les implique de se rapprocher de son pire ennemi ou de trahir ses alliés les plus fidèles. Et tous se battront sans relâche pour obtenir le droit de rejoindre les rangs des Alexandriens.
Quitte à prendre le risque de ne pas survivre.

Mon avis

“The problem with knowledge, is its inexhaustible craving. the more of it you have, the less you feel you know.”

Ça fait maintenant des mois que je vois ce livre passer sur BookTok (oui, encore). J’ai résisté à la tentation aussi longtemps que possible, mais ma curiosité a fini par l’emporter : il fallait que je lise ce livre. Et ça tombe bien, avec l’automne qui fait son arrivée, ce roman était la lecture idéale puisqu’il s’agit d’une dark academia ! J’avais énormément d’attentes pour ce livre, et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue.

Imaginez un monde dans lequel la bibliothèque d’Alexandrie n’a pas réellement disparu. Le bâtiment a bel et bien disparue, mais le savoir qu’il renferme a été conservé par la bibliothèque elle-même et entretenu par les membres de la Société Alexandrine. Ses membres peuvent espérer une vie remplie de richesses, pouvoir et de savoir. Chaque décennie, 6 personnes aux pouvoirs extraordinaires sont sélectionnées pour entrer dans cette Société.
C’est maintenant au tour de six nouvelles personnes d’être recrutées : Libby Rhodes, Nico de Varona, Reina Mori, Parisa Kamali, Callum Nova et Tristan Caine. Tous possèdent des pouvoirs aussi incroyables qu’uniques. Durant leur période d’initiation, ils vont avoir accès à une partie du savoir présent dans les archives de la société, et seront jugés selon leur capacité dans certains domaines. Mais attention : s’ils sont six à avoir accès à cette initiation, seuls cinq d’entre eux feront leur entrée officielle dans la Société…

“We are the gods of our own universes, aren’t we? Destructive ones.”

J’ai été très agréablement surpris.e par les personnages. Ils sont six, et on a droit au point de vue de chacun, donc j’avais un peu peur de m’y perdre comme c’est parfois le cas dans ce genre de situation. Mais ils sont tous très différents les uns des autres, autant dans leur caractère que dans leurs capacités. Aucun des personnages n’est vraiment tout blanc ou tout noir (même si certains penchent clairement plus vers le noir), et j’ai trouvé ça tellement rafraîchissant.
On ne peut pas dire non plus qu’il s’agit de personnages hyper attachants, pourtant on en vient rapidement à s’attacher à eux. J’avoue avoir eu une préférence pour le personnage de Libby, sûrement parce que je me retrouve énormément en elle.

Si vous êtes à la recherche d’un livre avec une tonne de retournements de situation, je vous conseille de passer votre chemin. Dans l’ensemble, le rythme de ce roman est assez lent. Il ne se passe pas énormément de choses, et je dirai que l’intrigue est plutôt linéaire. Mais ce livre tire sa force sur ses personnages ainsi que sur son atmosphère sombre et mystérieuse. En effet, la Société cache bien des secrets, et nos 6 potentiels initiés ont encore beaucoup à apprendre.

“Funny how that worked; the innocent fragility of being human. There were so many ways to break and so few of them heroic or noble.”

Je pense que ce qui m’a le plus plu dans ma lecture, c’est de constamment avoir l’impression d’être partiellement dans le brouillard. On assemble les pièces du puzzle au fil des chapitres, pourtant ça reste difficile d’avoir une vue d’ensemble. Bizarrement, j’ai aussi adoré le fait que l’intrigue de ce livre soit très linéaire, alors que c’est généralement quelque chose qui me dérange.
La plume d’Olivie Blake rend le tout extrêmement envoûtant. J’ai trouvé qu’elle se prêtait parfaitement à l’atmosphère de ce livre.

J’avoue avoir été extrêmement surpris.e par la fin de ce tome. Il y a certains détails que j’avais un peu devinés, mais le dénouement était néanmoins très différent de ce à quoi je m’attendais. Maintenant, il me tarde de lire la suite (dans un an, malheureusement, puisque Tor a racheté les droits et va donc rééditer ce premier tome avant…) et de découvrir ce que l’autrice réserve à ses personnages.
En tout cas, il s’agit très clairement d’un coup de cœur. Je ne l’ai pas vu venir, surtout que ce livre est assez différent de ce que je préfère en temps normal, mais j’ai beaucoup trop aimé ma lecture.

Note : 5 sur 5.

Infos sur le livre

Livre disponible en français : Oui (Atlas Six chez Michel Lafon)
Nombre de pages : 383 pages
Niveau d’anglais : Avancé
Éditeur : 
Auto-édité

Laisser un commentaire