The Poppy War, tome 2 : The Dragon Republic de R.F. Kuang

Résumé

In the aftermath of the Third Poppy War, shaman and warrior Rin is on the run: haunted by the atrocity she committed to end the war, addicted to opium, and hiding from the murderous commands of her vengeful god, the fiery Phoenix. Her only reason for living is to get revenge on the traitorous Empress who sold out Nikan to their enemies.

With no other options, Rin joins forces with the powerful Dragon Warlord, who has a plan to conquer Nikan, unseat the Empress, and create a new Republic. Rin throws herself into his war. After all, making war is all she knows how to do.

But the Empress is a more powerful foe than she appears, and the Dragon Warlord’s motivations are not as democratic as they seem. The more Rin learns, the more she fears her love for Nikan will drive her away from every ally and lead her to rely more and more on the Phoenix’s deadly power. Because there is nothing she won’t sacrifice for her country and her vengeance

Mon avis

Aujourd’hui on se retrouve pour une chronique. Ça fait longtemps, pas vrai ? Pour l’occasion j’ai décidé de venir vous parler de mon dernier coup de cœur : The Dragon Republic de R.F. Kuang. J’ai lu le premier tome plus tôt dans l’année, et ce second volet vient confirmer ce que je pensais déjà après ma lecture de The Poppy War : cette trilogie est en passe de devenir l’une de mes préférées de tous les temps.
Ça fait plusieurs mois que je n’ai pas écrit de chronique, et The Dragon Republic est le genre de coup de cœur qu’il est difficile de décrire, donc je ne suis pas sûre de trouver les bons mots pour vous en parler, mais je vais essayer de faire de mon mieux.

/!\ Contient des spoilers du tome précédent /!\

“If nothing lasted and the world did not exist, all that meant was that reality was not fixed. The illusion she lived in was fluid and mutable, and could be easily altered by someone willing to rewrite the script of reality.”

Trigger warning : Violence, racisme, usage de drogues, addiction, génocide, guerre, torture (extrêmement graphique), automutilation, agression sexuelle/viol, infanticide

Rin a survécu à la Troisième Guerre du Pavot, qui a coûté la vie à Altan. Désignée par ce dernier comme la nouvelle commandante des Cike, elle est bien décidée à tuer l’Impératrice et à venger la mort de son prédécesseur.
Les Cike étant recherchés par les forces de l’Empire Nikan et à court d’alternatives, elle finit par accepter de s’allier au seigneur de guerre Dragon, qui compte renverser l’Impératrice et établir une République. Malgré le véritable agenda de chacun, Rin ne reculera devant rien pour son pays et son désir de vengeance.

Après avoir lu (ou plutôt dévoré) le premier tome en juin dernier, je pensais être prête à affronter ce second volet. J’avais tord. Tout comme c’était le cas avec The Poppy War, R.F. Kuang ne ménage pas le lecteur, qui passe par tous les états possibles.
J’ai ri, eu peur pour les personnages, été en colère et frustrée. Mais surtout, j’ai extrêmement souffert. Les personnages souffrent du début à la fin, et nous avec, mais on en redemande encore et encore parce que cette trilogie est incroyable.

J’ai adoré replongé dans l’univers imaginé par R.F. Kuang. Cette femme est un génie. J’ai rarement lu un roman avec un univers aussi complexe et développé qu’ici, et c’est un pur plaisir à lire (le world-building et la géopolitique font partis des points que j’aime le plus dans les romans de Fantasy) (même en Science Fiction d’ailleurs, tant qu’il s’agit d’un monde imaginé par l’auteur).

“People will seek to use you or destroy you. If you want to live, you must pick a side. So do not shirk from war, child. Do not flinch from suffering. When you hear screaming, run toward it.”

De la même manière, les personnages continuent d’évoluer et de nous surprendre dans ce volet. Leurs années sur les bancs de Sinegard semblent maintenant loins, ils ne sont plus des enfants mais bien des soldats qui connaissent la guerre. Et elle ne fait que commencer.
Rin va se rendre compte que tout n’est pas aussi noir ou blanc qu’elle ne le pensait, Nehza va devoir prendre des décisions difficiles, et Kitay… Kitay n’a pas fini de souffrir (et moi avec parce qu’il est beaucoup trop pur pour subir tout ça, j’ai juste envie de le protéger).

Comme on peut s’y attendre avec un livre de 800 pages, The Dragon Republic a quelques longueurs, qui ne m’ont pour le coup pas dérangées. C’est vrai qu’avec certains livres j’ai du mal quand il y a des longueurs, mais au contraire ici elles étaient les bienvenues. C’est d’ailleurs dans ces moments où on apprend le plus de choses, et j’adore ça.

“Fire and water looked so lovely together. It was a pity they destroyed
each other by nature.”

The Dragon Republic est tout aussi violent que The Poppy War, et si ça ne me dérange pas, je sais que ce ne sera pas le cas de tous : scènes de guerres et de torture graphiques, viol, etc. On est clairement sur un livre pour lecteurs avertis.
Ainsi, même si j’adore réellement cette trilogie, je ne peux pas la conseiller à tout le monde, en revanche si vous souhaitez vraiment la découvrir je vous conseille vivement de lire attentivement les trigger warnings (que j’ai mis au début de la chronique) avant de vous plonger dedans.

Je ressors de ma lecture complètement détruite (même si c’est bien un coup de cœur qu’on a là), mais en même temps je n’attends qu’une chose : le tome 3, qui est prévu pour le 17 novembre 2020. Deux mois d’attente ce n’est certes pas grand chose, mais ça me paraît déjà trop long (et heureusement que je me suis lancée dans cette trilogie aussi tardivement).

Note : 5 sur 5.

Infos sur le livre

Nombre de tomes: 3 tomes
Livre disponible en VF: Non (à venir ?)
Nombre de pages: 813 pages
Niveau d’anglais: Difficile
Éditeur: Harper Voyager

2 réponses sur « The Poppy War, tome 2 : The Dragon Republic de R.F. Kuang »

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