
▬ Synopsis
Hyacinthe ne supporte pas de voir son reflet dans le miroir. Il vit loin de tout, isolé, reclus ; il se cache du regard des autres et consacre son existence à son art. Il n’entretient même plus l’espoir d’être un jour aimé.
Pourtant, quand Elea entre dans sa vie, il ne peut s’empêcher d’aspirer au bonheur. Ses regards sont des caresses, ses gestes des mots doux et l’artiste en vient à croire qu’il pourrait avoir un avenir différent de celui qu’il s’était toujours imaginé.
Peut-il être homme et non plus abomination à travers les yeux de cette femme ? Mieux, peut-il l’être à travers ses propres yeux ?
Inspirés des plus grandes divinités gréco-romaines, les personnages de la saga Tout en nuances vous emmèneront dans un univers où la diversité est le maître-mot.
▬ Mon avis
“Ce qui le gênait tant, c’était que son esprit ait la folie de penser qu’il pouvait flirter comme n’importe quel homme alors qu’il était un monstre. Comme s’il avait oublié que son visage n’avait plus rien d’humain, comme s’il espérait encore pouvoir vivre normalement.”
Hyacinthe est le troisième roman de Erika que je lis, et autant vous dire qu’à ce stade je me lance dans ses livres pratiquement à l’aveugle, parce que je sais que je ne serais pas déçue. Elle est la seule auteure auto-éditée que je lis, et l’une des rares auteur.e.s français.es que je continue de suivre, et depuis ma découverte du Langage des Fleurs, elle a su se faire une place dans les auteurs dont je suis de près l’actualité. Bref, je pense que vous l’aurez compris: j’aime ses livres.
Et Hyacinthe n’échappe pas à la règle. Ça n’a certes pas été l’amour fou comme ça a pu être le cas pour Sous le même ciel, mais j’ai néanmoins adoré ma lecture qui s’est d’ailleurs pratiquement faite en une fois ! (j’étais d’ailleurs un peu comme ça à la fin ↓)

Hyacinthe est un jeune forgeron talentueux dont le travail est reconnu dans le milieu. Il réalise bon nombres de bijoux qui suscitent l’intérêt et la curiosité de beaucoup, mais pas autant que lui. En effet, il vit depuis plusieurs années isolé dans la forêt, refusant de retourner dans le ‘monde réel’ et ne voyant que ses parents et ses meilleurs amis. Il consacre la plupart de son temps à son art, dans lequel il se perd facilement.
Elea quant à elle ne vit pas de son art, à son plus grand malheur, et ce à cause de son manque de confiance en soit. Grande admiratrice du travail de Hyacinthe depuis plusieurs années, grâce à son amie Alexa, qui se trouve également être la meilleure amie de ce dernier, elle va obtenir le job de ses rêves: assistante du forgeron.
Malgré des débuts chaotiques, entre une Elea nerveuse et un Hyacinthe réticent à avoir une assistante, les relations de nos deux personnages vont rapidement évoluer au-delà d’une simple relation boss-employée.
“Dans ses bras, il se sentait homme et plus monstre ; il oubliait presque qu’il était marqué.”
Comme toujours quand je lis les romans d’Erika, sa plume m’a emportée et transportée sans aucune difficulté. J’ai aimé voir ses personnages se rencontrer et évoluer, les personnages secondaires jouent un rôle très importants et ne servent pas juste de décor, et quelque chose me dit qu’on n’a pas fini de voir tout ce petit monde dans la série.
J’ai néanmoins eu quelques problèmes au cours de ma lecture qui m’ont empêchée de mettre la note maximale.
Pour commencer, il y avait la romance, qui s’est développée un peu trop rapidement à mon goût. Vous me connaissez, j’ai du mal avec ça. Certes, Erika l’a rendue très cohérente, et ce n’est donc pas ça que je lui reproche, mais c’est toujours quelque chose qui me dérange quand deux personnes se connaissant à peine deviennent rapidement amants.

Mon deuxième problème a été la présence de quelques petites incohérences, dont une qui m’a pas mal sauté aux yeux: au début du roman on nous dit que le réseau est assez mauvais là où Hyacinthe habite, en tout cas pas assez bon pour pouvoir passer des coups de fil, et plus tard on voit les personnages appeler leurs proches… Ça porte un peu à confusion.
Ces petits soucis n’ont pas non plus gâchés ma lecture pour autant, sinon je n’aurai pas mis de 4/5 au livre.
Il y a eu quelques détails que j’ai deviné assez facilement, mais ça ne m’a pas posé de problème particulier pour une fois. J’ai notamment rapidement deviné de quel dieu grecque Erika s’est inspirée pour le personnage de Hyacinthe, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on sent qu’elle a fait beaucoup de recherches dessus: on retrouve pas mal de références, et ça se sent ! Alors certes, je n’ai pas tilté immédiatement pour certains détails, mais quand je m’en suis rendue compte, je n’ai pas pu m’empêcher de penser « mais oui, c’est vrai ! »
“Tu ne t’accordes pas assez de crédit et tu en donnes trop à des inconnus. Quelle importance s’ils te regardent et parlent de toi ? Leur jugement n’a aucune valeur et montre seulement ce qu’ils sont vraiment et non ce que toi, tu es.”
Comme bien souvent dans les romans de Erika, il n’y a pas de réel ‘villain’, les personnages sont juste confrontés aux difficultés de la vie et ce qu’elles impliquent. D’ailleurs, fidèle à elle-même, Erika dépeint des personnages loins des clichés habituels de la romance, et aborde des sujets importants comme l’acceptance de soi malgré ses différences par exemple.
Encore une fois, je ressors de ma lecture d’un roman d’Erika heureuse. Je pense que le fait qu’elle soit la seule auteure auto-éditée que je lis doit vous montrer à quel point j’aime son travail, et je conseille vraiment de lire ce qu’elle fait, ça vaut le coup.
▬ Infos sur le livre
- Nombre de tomes: 10 tomes
- Nombre de pages: 271 pages
- Éditeur: Auto-édité
Je vais commencer par te remercier de m’avoir lue une nouvelle fois et d’avoir rédigé c’est belle chronique ! C’est toujours un plaisir de te lire et j’aime toujours autant ta manière de présenter tes articles avec les citations et gifs !
Je suis vraiment touchée, voire honorée, d’être la seule auto-éditée que tu lis. Je me sens privilégiée ♡
Je suis heureuse que tu aies apprécié ce nouveau roman, malgré les défauts que tu mentionnes. D’ailleurs, à ce sujet, je comprends ta gêne avec la relation qui se forme rapidement. J’en discutais il y a peu avec d’autres lectrices et j’ai réalisé que c’était très propre à chacun. Certaines personnes entretiennent une longue relation « amicale » avant de se mettre en couple, d’autres ont rencontré l’amour de leur vie en boîte de nuit, sur un regard ou une étreinte, par exemple. De mon côté, j’ai rarement mis des mois avant de me mettre en couple avec une personne et ma propre façon d’aimer se reflète sûrement dans mes livres. Peut-être qu’un jour, j’écrirai enfin autrement ! J’aurai une pensée pour toi à ce moment xD
Concernant les appels, j’ai une explication ! Certains opérateurs ne passent pas partout. Chez moi, par exemple, Free ne passe pas mais Orange est au top. Au début de l’histoire, Elea est chez un opérateur qui ne passe pas chez Hyacinthe alors que Hyacinthe, lui, en a forcément un qui passe (on change généralement d’opérateur quand on réalise qu’il n’est pas bon), et à la suite, Elea a elle aussi changé. Ceci étant dit, comme ce n’est précisé, à aucun endroit, ça fait effectivement tiré par les cheveux et je comprends totalement que ça t’ait gênée. D’ailleurs, je vais ajouter la précision pour que d’autres ne soient pas confrontés au problème. Merci de l’avoir fait remarquer !
Je te remercie sincèrement pour ton retour ♡
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ça donne envie de découvrir cette auteure.
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Je te conseille vraiment ses livres, ils sont incroyables !
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