
Lecture VO
Their romance shaped a nation. The rest was history.
1777. Albany, New York.
As battle cries of the American Revolution echo in the distance, servants flutter about preparing for one of New York society’s biggest events: the Schuylers’ grand ball. Descended from two of the oldest and most distinguished bloodlines in New York, the Schuylers are proud to be one of their fledgling country’s founding families, and even prouder still of their three daughters—Angelica, with her razor-sharp wit; Peggy, with her dazzling looks; and Eliza, whose beauty and charm rival that of both her sisters, though she’d rather be aiding the colonists’ cause than dressing up for some silly ball.
Still, she can barely contain her excitement when she hears of the arrival of one Alexander Hamilton, a mysterious, rakish young colonel and General George Washington’s right-hand man. Though Alex has arrived as the bearer of bad news for the Schuylers, he can’t believe his luck—as an orphan, and a bastard one at that—to be in such esteemed company. And when Alex and Eliza meet that fateful night, so begins an epic love story that would forever change the course of American history.
“I think kindness, out of all virtues, is the best quality to have.”
Depuis ma première écoute de l’album de Hamilton il y a quelques mois, je me suis découverte une passion pour cette comédie musicale que j’aime un peu plus chaque jour. J’ai entendu parlé de ce livre à sa sortie, et c’est donc naturellement que je l’ai ajouté à ma PAL. Un livre sur Alexander Hamilton et Elizabeth Schuyler ? Moi je dis oui, forcément ! Et pourtant…

Tout avait plutôt bien commencé. Le début n’était peut-être pas particulièrement intéressant, mais bon on peut pas s’attendre à un démarrage accrocheur et addictif à tous les coups. Mon problème n’était pas le début, loin de là, mais plutôt ce qui est venu après. Mais j’y reviendrai après.
Durant l’ensemble du livre on suit Eliza et Hamilton dans des points de vue alternés, permettant le lecteur de suivre l’histoire sous deux angles. Forcément je connaissais déjà la plupart des personnages que l’on croise, et j’avoue avoir fangirlé quelques fois, notamment quand il y avait Lafayette et Laurens, et bien sûr à la première apparition de Hamilton.
Forcément, le fait que j’aime ces personnages dans la comédie musicale fait que je n’étais pas très impartiale dans ce livre, pourtant il faut se rendre à l’évidence: je ne les ai aimé que pour cette raison. Je pense que si je n’écoutais pas Hamilton, je ne me serai pas autant attachée aux personnages. Ce qui est dommage puisqu’ils sont tous (ou presque) adorables, mais je me rend compte que ça n’a pas fonctionné pour moi dans Alex and Eliza.
L’histoire entre Alexander et Elizabeth se développe progressivement à travers le livre, même si je l’ai quand même trouvé un peu précipité et beaucoup trop prévisible. On voit rapidement le respect mutuel et l’intérêt qu’ils se portent l’un pour l’autre, même s’ils ne veulent pas se l’avouer au début. Très cliché donc, ce qui est un des reproches que je fais à ce livre.
“I meant does it hurt when you hide every last shred of your individuality and self worth behind acres of silk and cups of powder and smiles that never, no matter how hard you try, reach your eyes?”
Forcément quand je me suis lancée dans le livre, je savais déjà comment tout allait se terminer. C’est assez évident, qu’on lise le résumé ou qu’on connaisse un minimum l’histoire de Alexander Hamilton, ce n’était pas une surprise que Eliza et lui finissent ensemble, mais j’aurai aimé que le reste du livre soit moins prévisible. Tout était tellement évident que ça m’a un peu gâché ma lecture, rendant certains passages qui auraient pu être vraiment géniaux juste passables..

J’ai également repéré un problème de cohérence dans ce livre, notamment avec Eliza. Elle est décrite comme étant quelqu’un d’indépendant et qui croit dur comme fer en ses idées. Plus d’une fois au cours du livre on rappelle qu’elle n’est pas le genre à accepter le traitement privilégié qu’elle reçoit en raison de sa classe sociale et refuse plus d’une fois de se comporter comme une jeune femme de sa stature devrait. Pourtant à un moment elle finit par tourner le dos à toutes ses convictions dans le seul but de plaire à Alex. Pourtant je ne l’aurai jamais imaginer capable de faire ça, et surtout pas pour attirer l’attention de quelqu’un. J’aimais vraiment le fait que Eliza soit une jeune femme forte en avance sur son temps, et cette incohérence m’a vraiment dérangé.
C’est la première fois que je lis un livre de Melissa de la Cruz, et honnêtement je n’ai pas réellement accroché à sa plume. Elle est simple et fluide, certes, mais je l’ai trouvé assez jeunesse, et même maladroite par moments. Certains dialogues étaient terriblement clichés et pas du tout naturels, ce qui m’a encore plus bloquée.
Au final je suis partie avec beaucoup d’attentes pour ce livre, et j’ai été vraiment déçue. Je ne cherchais pas avoir à un coup de cœur, mais j’espérai tout de même plus accrocher à ma lecture. C’était tellement cliché, prévisible et niais. J’ai réellement eu l’impression que l’auteure avait écrit ce livre dans le seul but de profiter du succès de la comédie musicale Hamilton. C’est définitivement pas un livre que je recommanderai, à moins que vous ne recherchiez quelque chose de niais et cliché.
Infos sur le livre
Nombre de tomes: 3 tomes
Livre disponible en VF: Non
Nombre de pages: 368 pages
Niveau d’anglais: Accessible pour tous
Une réponse sur « Alex and Eliza de Melissa de la Cruz »